Tél : 03 85 47 72 97

HISTOIRE

Blason communal

Etabli à partir de deux idées principales : la légende de Saint Martin, chantre de la générosité et les forêts importantes sur le territoire de la commune.

Le blason se décrit ainsi : «chappé ployé d’azur et d’or, chargé en chef d’une épée à l’antique d’argent et en pointe d’un chêne terrassé de sinople» ; des termes anciens qui signifient «l’épée est argent sur fond bleu, et le chêne et la terrasse sur laquelle il repose sont verts sur fond d’or».

Histoire de la commune

La paroisse de Saint Martin en Bresse relevait du marquisat de la Marche. Elle fut donnée à l’abbaye bénédictine de Saint Pierre de Chalon par l’évêque Guillaume de Bellevesvre en 1296.

La paroisse de Perrigny en dépendait, ainsi que Collenand, les Osnard, Crémelon, Chassagne, etc., et Bellefond donnée dans les vieux titres comme baronnie avec ancienne forteresse et chapelle bâtie par Robert de Dommartin, qui y fut inhumé en 1400. Cette forteresse ne survécut pas aux désordres de la fin du Moyen Age et du 16siècle. Il n’en subsiste que quelques ruines dans le parc actuel. La chapelle du 14e siècle a, elle, subsisté. La famille de la Rodde au 19e siècle avait entrepris de faire un musée et avait rassemblé environ cent cinquante œuvres d’art. Cette collection a été démantelée par une vente aux enchères en 1975.

A partir du 7 avril 1793, on dit : «la Commune de Saint Martin ci-devant Bresse», jusqu’en novembre de la même année.
A partir du 16 novembre 1793, l’an second de la République, une, indivisible et démocratique, «la commune de Saint Martin ci-devant Bresse» est appelée «Tell les Bois». La commune reprend son nom sur les registres de l’état civil le 17 germinal, quatrième année de la République.

L’église paroissiale de Saint-Martin-en-Bresse a été construite dès le 12ème siècle. Elle fut complètement ruinée au cours des siècles. L’église a été restaurée définitivement entre 1834 à 1837. Le clocher lui a été attribué en 1870. L’église tout entière fut classée monument de la commune de Saint-Martin-en-Bresse.

 

Personnages célèbres liés à la commune :

Olivier de la Marche

Olivier de La Marche, né en 1426 au château de La Marche à Villegaudin et mort en 1502 à Bruxelles, est un dignitaire, un diplomate, un officier-capitaine, un poète et un chroniqueur de la cour bourguignonne. Il est notamment connu grâce à ses “Mémoires de Messire Olivier de La Marche” parues en 1562 postérieurement à sa mort.

 

Jacques-Edouard Burignot, comte de varennes

Jacques-Édouard, baron Burignot de Varenne est né le 21 septembre 1795 à Chalon-sur-Saône.

Fils de Jacques-Philibert Burignot de Varenne, il dut son titre de baron aux fonctions diplomatiques dont il fut investi. Ministre plénipotentiaire de France dans le Mecklembourg lors du mariage de la princesse Hélène avec le duc d’Orléans en 1837, il passa ensuite en Portugal, où il resta ambassadeur jusqu’en 1848.

Vers la même époque, il devint député de Saône-et-Loire.

Après une première tentative infructueuse aux élections générales du 9 juillet 1842, Burignot de Varennes l’emporta, dans le 3e collège de Saône-et-Loire (Chalon-sur-Saône), à l’élection partielle du 13 février 1843. Il fit partie de la majorité gouvernementale.

En 1852, il remplaça le duc de Persigny comme ambassadeur à Berlin, d’où il revint pour entrer au Sénat le 4 mars 1853. Il y siégea, jusqu’à la fin du règne, parmi les serviteurs dévoués du régime impérial.

Il épousa Charlotte-Joséphine-Henry Régnier de Massa, la fille du duc Nicolas Régnier de Massa.

Il décède au château de Crémelon le 14 septembre 1873 à l’âge de 78 ans.

Sa femme Charlotte-Joséphine-Henry Régnier de Mossa est elle décédée le 24 octobre 1864, neuf années plus tôt, également au château de Crémelon.

Au cimetière de Saint Martin deux pierres tombales rappellent la présence de ces deux personnes ; le Conseil Municipal en sa séance du 10 novembre 1864, a décidé que le terrain nécessaire à ces deux pierres sera concédé gratuitement et à perpétuité à M. de Varennes comme “insigne bienfaiteur pour les dons qu’il fait chaque année à la classe malheureuse de la commune”.

Reine Antier

Reine Antier est une religieuse française, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus.

Reine Antier est née le 19 novembre 1801 à Laussonne en Haute-Loire.

Le 3 janvier 1823, elle se consacre à Dieu dans la Société de l’Instruction du Saint-Enfant-Jésus du Puy-en-Velay.

Le 31 octobre 1846, Reine Antier arrive à Chauffailles (Saône-et-Loire), avec une communauté de l’ Instruction. Des jeunes filles de la région se joignent au groupe et se forment à son esprit. Elles ouvrent des écoles pour les filles des hameaux et villages isolés de Bourgogne et notament à Saint Martin , l’école libre du bourg et l’école libre de Bellefond.

Le 14 septembre 1859, la congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles est officiellement reconnue par l’Église et la Mère Reine Antier est élue supérieure générale de la nouvelle congrégation.

Reine Antier meurt à Chauffailles le 28 octobre 1883.